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Operation Swordfish
2003-10-22 - Par Olivier Bonenfant

Note: 45% - Ils disent que c'est le genre de film qu'il faut laisser son cerveau à l'entrée. J'en ai malheureusement gardé une trop grosse partie sur moi quand je suis allé le voir. S'en ai suivi de multiples séquelles: vaumissements, hallucinations des seins de Halle Berry partout, la maladie du John Travolta...etc... Le film devrait s'appeler Opération somnifère ou quelque chose du genre. Avant de me lancer davantage dans des blagues faciles, laissez moi m'expliquer un peu.
 


 
 
 


 
La suite

D'ailleurs, je veux préciser que je hais profondément cette citation du "il faut laisser son cerveau à l'entrée", ca sent le réutilisé pour les épais, mais évidemment, tout bon critique doit le dire un jour pour se penser bon. Donc, j'en revenais au point ou je vais faire un téléthon pour ce grand homme; le téléthon de l'enflure Travolta pour rammasser des fonds pour le crisser une fois pour toutes dans un foyer de personnes agées. On ne doit pas pardonner quelqu'un qui a fait un film comme Battlefield Earth. Battlefield earth mérite qu'on ne l'oublie jamais. C'est comme quand tu es jeune et que tu te brules pour la première fois, tu dois t'en rappeler après. John Travolta réveille le même sentiment en moi, une peur instinctive, une frayeur. La peur intense qu'il se produise la même chose que quand j'ai écouté Battlefield earth pour la première fois. On doit pardonner dans la vie. Tout le monde sauf John Travolta.

Pire encore, le film a battu le très subtil Shrek au box office dans sa première semaine. Ça veux dire qu'il va nous jouer le rôle du "méchant méchant distingué" dans 15 autres films à venir. Certaines personnes ont la mémoire courte ou n'ont jamais entendu parler de Battlefield Earth.



Revenons au film.

C'est l'histoire d'un hacker qui joue au golf sur sa caravan et qui se fait recruter par une sorte de pute déguisée en groupie à terrorriste pour aider Travolta, qui veux envahir le monde et tuer tous ceux qui disent du mal de la scientologie. (-pet-) Vive la scientologie (-pet-). Un beau résumé. J'oublais le bout savoureux ou le hacker doit hacker un système en une minute. Il réussi à le faire en se faisant sucer la bitte et en écrivant deux lignes de codes et en pesant sur enter. D'ailleurs, c'est toujours avec ses deux lignes de codes magiques et une minute qu'il cracke des codes d'encryption 128 bits. C'est une merveille ce mec.

Le meilleur moment du film est le début: le discours que Travolta dit est si bien écrit et satiriquement ingénieux que j'ai failli être aveuglé par une pensée positive envers cet homme, soudainement, je me suis rappelé que c'est le scripteur qui devrait être crédité pour son bon travail et que Travolta n'avait probablement aucune idée de ce qu'il récitait. Le plus drôle c'est que Travolta parle de comment Hollywood fait plein de films merdiques et énumère plein de choses négatives qui se retrouvent finalement en pleine force dans le film, incluant la fin surprise qui est tellement "hypée" que l'on ne fait que s'attendre à une fin surprise et que finalement, on n'a pas de surprise parce qu'on a passé la moitié du film à analyser toutes les possibilités et que c'est la plus poche qui se produit.

Super, au moins on sait d'avance que ça va être poche. Même les seins d'Halle Berry ont joui (joui, héhéhé) d'une trop grosse publicité. Quand on les voit, d'une hauteur de 3 étages sur un écran de cinéma, on se demande si ça en valait vraiment la peine.



2003-10-22 - Par Olivier Bonenfant

La face cachée
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